Présentation de l'Office
Pierre LAURENT
Notaire
Nommé notaire, initialement, par arrêté du Garde des sceaux, ministre de la Justice, le 28 mai 1999 en la résidence de Dammarie-lès-lys puis nommé notaire en la résidence de Saint-Germain-lès-Corbeil, par arrêté ministériel du Garde des sceaux en date du 13 novembre 2017, complété par un arrêté en date du 15 juin 2018.Professeur associé d’Université, spécialisé en droit immobilier et gestion de patrimoine
Ancien Maître de conférences associé au C.N.A.M., Chaire de droit des affaires
Chevalier dans l'Ordre des Palmes Académiques par décret en date du 4 septembre 2009.
Compétence d’intervention nationale
Déplacement au siège social ou au domicile du client sur demande
Maître Pierre LAURENT est membre du Conseil d’administration du S.N.N. (Syndicat National des Notaires)
Membre d'une association de gestion agréée (A.G.A.Not)
Contact & Accès
12, rue de la Mairie - B.P. 206 - 91250 Saint-Germain-lès-Corbeil
Tél. mobile : 06 17 25 69 93
Standard : 01 60 75 10 10
Télécopie : 01 69 90 36 63
Site : officenotarial-laurent-saintgermain.notaires.fr
Courriel : pierre-henri.laurent@91061.notaires.fr
Tél. mobile : 06 17 25 69 93
Standard : 01 60 75 10 10
Télécopie : 01 69 90 36 63
Site : officenotarial-laurent-saintgermain.notaires.fr
Courriel : pierre-henri.laurent@91061.notaires.fr
La conception de l’exercice notarial de l’étude
L’histoire a façonné l’activité notariale et son incarnation, le notaire.
Nous l’avons appris des écrits de Maître Alain MOREAU, Président notamment de l’Institut International d’Histoire du Notariat *, le notariat répond à un besoin premier, à l’image du souhait de l’organisation collective de la vie : donner aux décisions individuelles qui touchent à l’état des personnes et des biens, la sanction de la société ; c’est-à-dire l'authenticité qui donne à l’acte individuel sa place dans l’organisation du monde.
Si certains droits élémentaires proviennent de l’instinct, le Droit émerge avec la conscience. Ce droit, sans preuve, n’est rien. Le notaire, homme public, acteur de l’élaboration du contrat, scelle la volonté des parties, dans le cadre de la loi et en organise la preuve, opposable à tous.
Quelle fut longue, la marche du notariat dans l’Histoire !
Des prêtres mésopotamiens, aux notaires pharaoniques, aux tabellions romains, aux notaires de Charlemagne, au corps des notaires apostoliques, aux conseillers du Roi, notaires au Châtelet de Paris, aux notaires, membre de la Convention ; les métamorphoses du scribe furent nombreuses. Elles débouchèrent sur une consécration, une codification du Notariat par la loi du 25 ventôse an XI (17 mars 1803).
Lors de la présentation de cette loi, un conseiller d’Etat, Pierre François, Comte Réal, principal rédacteur et rapporteur de ce texte, donna une définition de la fonction notariale qui demeure à ce jour.
Nous l’avons appris des écrits de Maître Alain MOREAU, Président notamment de l’Institut International d’Histoire du Notariat *, le notariat répond à un besoin premier, à l’image du souhait de l’organisation collective de la vie : donner aux décisions individuelles qui touchent à l’état des personnes et des biens, la sanction de la société ; c’est-à-dire l'authenticité qui donne à l’acte individuel sa place dans l’organisation du monde.
Si certains droits élémentaires proviennent de l’instinct, le Droit émerge avec la conscience. Ce droit, sans preuve, n’est rien. Le notaire, homme public, acteur de l’élaboration du contrat, scelle la volonté des parties, dans le cadre de la loi et en organise la preuve, opposable à tous.
Quelle fut longue, la marche du notariat dans l’Histoire !
Des prêtres mésopotamiens, aux notaires pharaoniques, aux tabellions romains, aux notaires de Charlemagne, au corps des notaires apostoliques, aux conseillers du Roi, notaires au Châtelet de Paris, aux notaires, membre de la Convention ; les métamorphoses du scribe furent nombreuses. Elles débouchèrent sur une consécration, une codification du Notariat par la loi du 25 ventôse an XI (17 mars 1803).
Lors de la présentation de cette loi, un conseiller d’Etat, Pierre François, Comte Réal, principal rédacteur et rapporteur de ce texte, donna une définition de la fonction notariale qui demeure à ce jour.
«À côté des fonctionnaires qui concilient et qui jugent les différends, la tranquillité appelle d'autres fonctionnaires qui, conseils désintéressés des parties aussi bien que rédacteurs impartiaux de leur volonté, leur faisant connaître toute l'étendue des obligations qu'elles contractent, rédigeant les engagements avec clarté, leur donnant le caractère d'un acte authentique et la force d'un jugement en dernier ressort, perpétuant leur souvenir et conservant leur dépôt avec fidélité, empêchent les différends de naître entre les hommes de bonne foi et enlèvent aux hommes cupides avec l'espoir de succès, l'envie d'élever une injuste contestation.
Ces conseils désintéressés, ces rédacteurs impartiaux, cette espèce de juges volontaires qui obligent irrévocablement les parties contractantes sont les notaires : cette institution est le notariat ».
**
Votre serviteur, officier public, technicien du droit, soumis au secret professionnel, exerce donc son ministère, sous ce parrainage historique et dans cette éthique.
Ceci est ma conception.
P. L.
Ceci est ma conception.
P. L.
* : vifs remerciements à Maître Alain Moreau pour ces différents écrits dont les Chroniques notariales parues en juin 2020, chez France éditions, qui a su faire partager à beaucoup sa culture du notariat et dont les publications ont inspiré ces quelques lignes.
** : Pierre François RÉAL
1757 – 1834
comte d’Empire
conseiller d’Etat à vie
Rapporteur de la loi du 25 Ventôse an XI, voulue par Napoléon