Stratégies patrimoniales
La conception de l’optimisation de votre patrimoine par l’étude de Maître LAURENT
En droit français, le principe veut que chaque sujet juridique soit titulaire d’un seul patrimoine. Cette théorie de l’unicité du patrimoine développée en 1873 par C. Aubry et C. Rau s’inspirant des travaux du Professeur allemand Zachariae, reste d’actualité même si des modifications juridiques récentes sont venues contester ce principe et que le patrimoine de nos concitoyens se fractionne, devenant extrêmement varié et complexe : patrimoine familial et patrimoine professionnel, patrimoine personnel et patrimoine d’affectation, patrimoine immobilier et patrimoine mobilier, patrimoine corporel et patrimoine immatériel etc…Il est coutume de comparer la gestion de patrimoine à une partie d’échecs, non pas qu’il faille vaincre l’autre, le collecteur d’impôts notamment mais parce que les possibilités de développement sont multiples, à l’image de la complexité et à la variété de stratégies qu’offre un jeu d’échecs.
De cette illustration du jeu d’échecs, l’étude de Maître LAURENT en tire une conséquence. Aborder l’optimisation de votre patrimoine sous un seul aspect est réducteur et débouchera sur une solution peu satisfaisante à l’image du joueur d’échecs qui ne s’appuierait que sur ses tours ou ses fous, délaissant les pions et les chevaux.
Gérer son patrimoine ou certains aspects de son patrimoine, c’est savoir investir dans son domaine de prédilection tout en sachant équilibrer ses choix, savoir protéger son outil de travail des crises économiques et des déceptions ou accidents de la vie personnelle, c’est être capable de protéger un membre particulier de sa famille en cas de besoin sans déséquilibrer l’ensemble, savoir penser à une stratégie de plus-values mais aussi avoir une démarche permettant un gain plus rapide ou récurrent, savoir anticiper ses dépenses et l’évolution de son état de santé ; le tout en relation avec ses choix de vie et, ce, dans un univers juridique et économique en mouvement.
L’optimisation de patrimoine constitue alors un défi pour chacun et un challenge pour les professionnels du chiffre et du droit.
Pour cela, outre, pour le client de bien se connaître soi-même et de réaliser un audit patrimonial avant toute réflexion et action, il est nécessaire de recourir, souvent, à de multiples compétences, que l’on trouve réparties entre différents acteurs, sans que cette liste soit exhaustive, à savoir : experts-comptables, assureurs, banquiers, family officer (dont l’activité consiste à gérer des fonds qui ne sont pas eux-mêmes issus des marchés financiers), avocats, généalogistes et notaires.
Ce nombre d’intervenants et la richesse des informations collectées demandent, pour son traitement, un chef d’orchestre qui, par sa compétence, sa neutralité, sa pédagogie et son expérience du mode de pensée de l’administration saura conseiller son client dans sa démarche.
L’étude LAURENT est donc favorable à un travail multidisciplinaire avec les conseillers habituels de son client tout en préservant sa faculté d’explications, de propositions et d’arbitrage en fonction d’une situation multifactoriels. Ce sont ses services qui sont à votre disposition.
Revenant à l’illustration du jeu d’échecs, nous rappellerons ci-dessous, pour le plaisir, la légende de la création de ce jeu qui démontre que, seul, la réussite sera incertaine.
C’est ainsi que pour distraire son prince de l’ennui et prouver qu’un monarque, aussi puissant soit-il, n’est rien sans ses sujets, un brahmane indien nommé SISSA mais dont le nom varie selon les versions de la légende, inventa, un jour, le jeu des échecs.
Certains situent cette histoire sous le règne du roi indien BALHIT qui vécut cent vingt ans après le roi POROS (IVème siècle av. J.-C.), battu par Alexandre le Grand sur les rives de fleuve Hydaspe.
Ce jeu d’échecs, se dénommait, en sanskrit, chaturanga (chatur, quatre et anga, membre ou partie) car ce jeu se jouait, initialement, à quatre ; chaque joueur était à la tête d’une armée de huit pièces. L’on retrouve, là aussi, au niveau des joueurs, la notion d’alliance nécessaire à la victoire. L’échiquier de l’époque symbolisait un jeu de bataille stylisé. Le fou d’aujourd’hui était représenté par un éléphant de guerre et la Tour était incarnée, alors, par un char de combat.
« Quand ce jeu fut présenté au roi des Indes, celui-ci fut tellement émerveillé de son ingéniosité et de la variété considérable de ses combinaisons possibles qu’il fit venir le brahmane pour le récompenser en personne.
Pour ta remarquable invention, dit le roi, je veux te récompenser. Choisis toi-même la récompense et tu la recevras aussitôt. Je suis suffisamment riche et puissant pour exaucer ton désir le plus fou ».
Le Brahmane demanda au roi de lui laisser un peu de temps pour méditer sa réponse. Et, le lendemain, il étonna tout le monde par l’incroyable modestie de sa requête :
« Mon bon souverain, dit-il, je voudrais que tu me fasses donner autant de grains de blé qu’il en faudrait pour remplir les soixante-quatre cases de mon échiquier. Un grain de blé pour la première case, deux pour la deuxième cas, quatre pour la troisième cas, seize pour la cinquième et ainsi de suite. Bref, je voudrais que l’on mette, dans chaque case, deux fois plus de grains de blé que dans la précédente ».
« Serais-tu assez fou pour formuler une demande aussi modeste ! s’exclama le roi tout surpris. Tu pourrais me blesser par un vœu si indigne de ma bienveillance et si négligeable en comparaison de ce que je pourrais t’offrir. Mais, va ! Puisque tel est ton souhait, mes serviteurs t’apporteront ton sac de blé avant la tombée de la nuit ».
Le Brahmane esquissa un sourire et quitta le palais.
Nous vous laissons le soin de calculer le résultat à indiquer sur la 64ième case de l’échiquier.
- Transmission à titre onéreux ou gratuit
- Démembrement de propriété
- Rente viagère
- Assurance-vie
- Anticipation successorale